Me voici là, devant ma page blanche, un peu bête, coite.
Pourquoi déjà avoir fait ce blog?
Ah oui, parler, écrire, sortir tout ce bordel de ma petite tête fatiguée.
Comme dit ma copine Anne-Lise, stopper le hamster dans sa course.
Parfois je me dis, moi ce n’est pas un hamster, mais un cochon d’inde, voire un lévrier les mauvais jours.
Les mauvais jours, ceux qu’il faut exorciser, ceux auxquels il faut survivre, ceux qui reviennent, encore et encore.
Parler aussi des bons jours, des victoires, des joies.
Je vais parler de ma maladie chronique, celle qui ne guérira pas, celle qui est là et que nous devons accepter.
Nous
Oui “nous”, car elle vit avec moi, mais aussi mes proches, mon amoureux, mes enfants, mes frères, mes (belles-)sœurs, mes parents, ma belle-mère, mes ami.e.s.
Tant de choses à dire, tant de colère, de culpabilité, et aussi beaucoup beaucoup d’amour.
Je vais vous raconter comment je suis devenue une endogirl, une endowarrior, une endomum.
Je suis Marion, je vis avec une endométriose pariétale.
Image parFree-Photos de Pixabay